Avec près de 100 000 d’animaux abandonnés chaque année, l’Assemblée nationale a présenté les grandes lignes du plan du gouvernement pour lutter contre la maltraitance animale. En 2021, les futurs adoptants se verront remettre un « certificat de sensibilisation obligatoire ». Ce document listera les engagements à prendre avant d’acquérir un animal.
Les animaux ne sont ni des biens de consommation ni des jouets
Un animal ne s’achète pas sur un coup de cœur comme on le ferait pour un objet. Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, l’a d’ailleurs affirmé : « Un animal n’est ni un produit consommable ni un jouet ; en être propriétaire, c’est en être responsable ». Ce sont des propos qui paraissent logiques, pourtant, lorsqu’on constate le nombre d’animaux abonnés chaque année, il faut croire que cette affirmation ne soit pas celle de tout le monde.
Un chiot ou un chaton aussi mignon soit-il, nécessite une mûre réflexion avant l’adoption. Cela nous engage à vie. Un animal de compagnie apporte certes du bonheur, néanmoins, il nécessite aussi de l’investissement en termes d’attention, de temps et d’argent.
Ce sont généralement des critères qui sont rarement pris en considération par une majorité d’adoptants.
La sensibilisation pour lutter contre la maltraitance animale
Bien que la date de mise en place n’ait pas encore été définie, le gouvernement a déjà indiqué son souhait de mettre en place prochainement un « certificat de sensibilisation » obligatoire. Cela afin d’attirer l’attention des futurs propriétaires sur leur responsabilité en adoptant un animal.
Aussi bien en refuge, en animalerie, en élevage ou chez un vétérinaire, les adoptants et acheteurs devront signer ce document. L’objectif premier étant d’éviter les achats compulsifs, le certificat rappellera au futur propriétaire ses responsabilités. Les obligations sont diverses puisque ça touche l’identification, les soins vétérinaires, les vaccins, les traitements spécifiques. Il évoquera aussi les besoins alimentaires et psychologiques de l’animal pour assurer son bien-être.
Cette approche est-elle suffisamment efficace ?
Pour compléter cette démarche, le gouvernement a indiqué aussi vouloir interdire le commerce ambulant de chiens et de chats. Une régulation a été également évoquée concernant les ventes d’animaux sur Internet . En ce qui concerne ce dernier point, une charte sera signée avec la plateforme Leboncoin. Cela permettra d’encadrer, et non interdire, les petites annonces de ventes d’animaux. Le but étant de dissocier les biens de consommation et les animaux.
Pour résumer, cette mesure de sensibilisation est une bonne manière de faire prendre conscience et de responsabiliser chaque personne, des obligations qu’elle aura en adoptant un animal de compagnie.