Par les temps qui courent, tous les moyens sont bons pour augmenter son pouvoir d’achat. En cela, les assurances low cost – santé, auto, animaux, habitation – sont-elles des options valables ? Permettent-elles réellement de conjuguer protection de qualité et économies ? Mon Gustave, votre comparateur d’assurances, vous donne les clés pour faire votre choix.
C’est quoi une assurance low cost ?
Des formules d’assurances assez récentes. Les premières offres low cost ont fait leur apparition sur le marché de façon discrète et ciblée, il y a seulement quelques années.
Clairement, il s’agit de contrats à bas prix. Des engagements proposés par des compagnies spécialisées (dont le métier est de casser les tarifs) et par des entreprises historiques du secteur. Leur principale promesse ? Faire réaliser des économies, autour de 30% par rapport aux budgets courants.
On y accède pour la plupart en ligne. Elles s’adressent aux plus jeunes, aux profils connectés, souvent adeptes de comparateurs d’assurances.
Ceci étant, tout le monde (familles, couples, célibataires, actifs, retraités) peut souscrire un contrat discount adapté à ses besoins. En effet, la palette d’assurances low cost est large. Il en existe en matière de complémentaires santé ou encore pour protéger sa voiture, ses animaux de compagnie, son habitation, ses équipements électroniques, etc.
Est-ce pour autant une si bonne idée de faire des économies sur sa propre protection ? Les garanties, les niveaux de remboursement des frais sont-ils sérieux ou aussi au rabais ?
Comment les assurances low cost parviennent-elles à être moins chères ?
Les assurances low cost vont à l’essentiel. Ce sont des contrats basiques, sans superflu. Ils sont établis à partir du strict minimum, des simples niveaux de garanties nécessaires.
Par exemple, dans une assurance automobile à bas prix, les protections tels que bris de glace ou événements climatiques sont en option. En matière d’assurance santé, seules les prestations de base (hospitalisation, optique, dentaire, médecine courante, consultation généraliste, pharmacie, analyses) sont intégrées. Les besoins importants sont couverts et il est possible de bénéficier du tiers-payant. La limite se situe au niveau du taux de remboursement fixé à 100 % (basé sur le tarif conventionnel comme défini par la sécurité sociale et l’assurance maladie). À voir si, en fonction de vos soins médicaux, de vos dépenses de santé, vous attendez de votre mutuelle qu’elle prenne en charge par exemple les consultations en dépassements d’honoraires.
En cas de pépin, que se passe-t-il ? Imaginons que vous soyez contraints d’activer une de vos garanties. Comme avec n’importe quelle complémentaire, vos frais de santé sont remboursés. En dehors de votre périmètre de couverture, c’est pour votre poche.
Autre point, si les assurances parviennent à proposer des prix bas, c’est aussi en partie grâce aux économies qu’elles font elles-mêmes sur leur infrastructure. Aussi, toute la relation client se déroule à distance, par téléphone ou par mail. À voir, si cela vous convient ou pas.